Chronique dE lyssée

~~Un besoin de se détendre, se défouler, se ressourcer, allez en récré, cet espace-temps à la capacité de reconstitué concentration et force de travail. La cour de l’Élysée devrai donc bientôt se vider et nos ministres ne devraient pas tarder à regagner les rangs de l’assemblée, OUF nous sommes sauvés. Il est vrai qu’entre le blagueur du groupe, assis au fond de la classe pour qu’il ne dérange personne, les pros de l’informatique et Photoshop, et ceux qui ont pris option sport juste parce qu’il fallait choisir, faut avouer qu’on avait le droit de paniquer, surtout quand le bateau de croisière est plus proche du radeau de la méduse, et même si l’équipage est nombreux, il n’y a plus la place pour les canaux de sauvetage, ceux qui ont un gilet pourront éventuellement flotter jusqu’à la rive.

Pourquoi dans un espace où règne brouhaha, et anarchie tout s’organise pour le mieux. Pas de chef ou cent chefs, pour une autorégulation ? Un surveillant général, que l’on appelle le pion, encadre inlassablement un troupeau calculateur et fourbe, qui ne pense qu’à dépouiller ceux qui les nourrissent.

Des groupes se forment, les amitiés se lient, les langues se délit, sans amende, les bagarres de joutes verbale ne sont pas sanctionnées. Certain y mettent du cœur, et d’autre du corps, c’est ce corps à cœur qui leur sera fatal. La cantine, lieu de rencontre, leur permet de dialoguer et gaspiller, sans se soucier des autres et tout ça, aux frais de la princesse, profitons en temps qu’elle régale.

Et les profs, ceux que l’on appelle erreurs parce qu’ils nous construisent, nous permettent d’apprendre mieux, bien pour demain, pour les autres, parce qu’aujourd’hui c’est nous, mais demain on ne sera plus là, alors on ne justifie pas un prof, on se fait discret pour le faire oublier.

On fait des messes basses sans église, des états sans religions, on se voile la face, et on tourne vers le soleil pour bronzer. On créer un buzz sur les réseaux sociaux, sa fais passer le temps et sa permet de préparer autre chose en attendant. Et les parents dans tout ça ceux qui râlent, parce que mécontent du comportement de ses ados « je m’en foutiste », qui ignorent que les paroles qui les agacent le plus, sont des paroles censées ; qui pensent que leur confort est inébranlable, qu’aucun renversement ne viendra perturber l’installation instable appuyé sur des sables mouvants qu’ils ont créé. Espérons qu’ils retournent vite sur leur banc quand même.

assemblée presque vide